Il y a bien longtemps que le foulage du raisin au pied ou en sabot n’a plus cours. Le pressoir en bois, avec son pas de vis, a pris sa place avant d’être à son tour mécanisé. Sur ces anciens pressoirs, il faut jusqu’à cinq ou six hommes sur une poutre-levier disposée horizontalement.
Le chef somnambule du pressoir placé généralement sur un tonneau, rythmait l’effort par un chant, accompagné de danses originales. Cette opération nommée Chant du Pressurage permettait d'extraire la force nécessaire aux hommes pour actionner leur poutre-levier.
Il existe peu de témoins du fait d'une relative confidentialité de cette pratique, d'autant que la technique n'avait nul ressemblance avec les autres formes d'expressions folkloriques.
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